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    1-Présentation rapide de l'UNICEF

     

     

    L'UNICEF n'est pas une ONG (Organisation Non Gouvernementale) mais une association créée en 1946 pour aider les enfants victimes de la 2ème guerre mondiale. En 1953, l'UNICEF devient un fonds permanent ; elle obtient le prix Nobel de la paix en 1965. Cette organisation est dédiée à la protection des enfants d'où la signification de UNICEF qui veut dire : United Nations International Children Emergency Fund (en français : Fonds des Nations Unies pour l'Enfance). En 1989, la convention internationale des droits de l'enfant est rédigée puis signée par tous les pays du monde sauf la Corée de Nord.

     

     

     

    2-Fonctionnement de l'UNICEF

     

    L’ONU (Organisation des Nations Unies) est composée de onze agences dont l'UNICEF qui siège à New York. L’UNICEF se divise en 36 comités nationaux et 155 bureaux de terrain.

     

      

    Les 36 comités nationaux correspondent aux pays donateurs (pays qui donnent de l'argent à l'UNICEF). Les 155 bureaux de terrains sont implantés dans les pays où il faut intervenir.

     

     

    L'UNICEF à un budget global d’environ 3 milliards d'Euros et compte près de 11 000  salariés et de 100 000 bénévoles.

     

    3-Les trois principales missions de l'UNICEF

     

    *Collecter des fonds.

     

     

     *Plaider pour faire respecter les droits de l'enfant dans le monde entier.

     

     

     *Intervenir sur le terrain dans l'urgence et aider le pays à se développer ou à se "reformer".

     

    4-La convention internationale des droits de l'enfant

     

     

     

    -Traité ratifié par tous les pays du monde

     

     

     -Concerne tous les enfants du monde (de 0 à 18 ans) sans aucune discrimination et établit 5 droits fondamentaux : 

     

     

     *Droit à la santé

     

     

     *Droit à l'éducation

     

     

     *Droit à la protection

     

     

     *Droit à la participation (parlement des enfants à l'assemblée nationale)

     

     

     

    4-L'UNICEF à Haïti avant le séisme  

     

     

    Même avant le séisme, l'UNICEF était en Haïti car les haïtiens avaient besoin d'aide pour les enfants: les bébés n'atteignaient presque jamais l'âge de 5 ans, ils étaient mal nourris car leurs parents n'avaient pas beaucoup d'argent ; il y a des enfants qui travaillent et il n'y avait qu'un enfant sur deux qui allait à l'école, et quand ils y allaient  , c'était le plus souvent dans une école privée donc pas gratuite.

     

     

     5-L'UNICEF à Haïti après le séisme

     

     Après le séisme à Haïti, les haïtiens vivaient dans les rues, les enfants n'avaient plus leur parents et le plus souvent ils n'avaient pas d'identité. Les écoles étant  détruites, ils n'allaient plus à l'école. Beaucoup de personnes ont été blessées et beaucoup sont décédées. Alors l'UNICEF et d'autres organisations, ont aidé les haïtiens à revivre à peu près normalement :       

     

     

     -le ministre de l'éducation à été convaincu de refaire les écoles pour que les enfants puissent y retourner et qu'ils soient en sécurité. Alors l'UNICEF a fourni les tentes, les fournitures scolaires, les bureaux etc. La rentrée a eu lieu le 4 avril 2010 soit seulement 3 mois après le séisme.

     

     

     -des centres de santé ont été créés et c'est là que vont les mamans avec leurs enfants tous les mois pour avoir les soins dont ils ont besoin (vaccins par exemple). Ces centres de santé sont placés en ville et en montagne : des fois les mères doivent faire cinq heures de marche pour y aller.

     

     

    -des cartons de soins sont arrivés avec : du savon, du shampoing, du papier toilettes, cotons tiges etc.

     

     

    -dans certains camps, des toilettes sont installées.

     

     

    Mais tout n'est pas arrangé :

     

     il n'y a toujours pas de ramassage d'ordures ni de tout à l'égout ;

     

    il y a toujours un taux de chômage très élevé (estimation : 80 % de la population active)

     

    il y a toujours 30% de mariages précoces (à 14 ans)

     

     le salaire moyen est à moins d'un Euro par jour.

     

     

    Un nouveau problème s'ajoute à la liste: des organisations sont en train de partir d'Haïti ! Pendant 2 ans, l'UNICEF et d'autres organisations ont fourni à Haïti des aides ;  maintenant, les organisations vont partir car il ont d'autres urgences.

     

    Les haïtiens vont progressivement se débrouiller seul avec les aides fournies. 

      

    Merci à Claire BLANC pour toutes ces informations ! 

      

    C.B. 

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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  • Nous avons interviewé Céline de BSF (Bibliothèques sans frontières ) qui nous parle de son rôle au sein de l’association en Haïti . L’association a un mandat organisé autour de 3 axes :

    • les points de lecture dans les camps pour les enfants qui ont été déplacés suite au tremblement de terre afin de les aider à rebondir grâce à l’imagination
    • le renforcement des bibliothécaires (dotation de livres, formations…)
    • les universités : don d’ ouvrages de référence  en partenariat avec  des universités françaises .

    Céline  est chef  de mission et elle gère les projets , les enregistrements de l’association et elle s’assure que l’association respecte le cadre légale et le cadre fiscale pour être en règle .

    Etant donné qu’elle travaille pour une association , elle et ses collègues ont des contrats qui s’appellent  V.S.I ( volontariat de Solidarité International ) c’est-à-dire qu’ils touchent des indemnités aussi importantes qu’un salaire ; mais les charges sociales ne sont pas les mêmes . Elle est en mission pour un an car le fait est qu’elle doit être sur le terrain , connaître les bibliothèques existantes et évaluer les besoins .

    Ce n’est pas sa première mission dans une association : elle a travaillé  pour plusieurs ONG dans le secteur médical dans d’autres pays comme l’Afghanistan.

      

      

    Pour plus de renseignements sur l'action de BSF en Haïti, vous pouvez consulter le blog http://haiti.bibliosansfrontieres.org/

      

      

    Ecrit par Valentina


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    Le tap-tap est un des moyens de transport principaux d'Haiti. Le nombre de places varie de 20 à 94 selon la taille du véhicule. La plupart on été décorés. Il n'existe pas de moyens de paiement comme en france ou dans d'autres pays (tickets, billets etc......) on paie en gourdes en fonction de la distance éffectuée. On appelle ces véhicules tap-tap car : ça vient de l'expression "tap on monte, tap on descend".

    Les conditions à bord sont souvent très mauvaises, il y a beaucoup de monde et la circulation en haiti est très difficile.

     J-P


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